Back from Ireland...Chapter 1

Lundi 18 mai, 13h30. Un petit avion de la compagnie irlandaise Aer Lingus avec à son bord une bonne tripotée de joyeux touristes français se pose sur une des pistes de l'aéroport Charles de Gaulle...
Et parmi ces touristes, MOI !

C'est là la fin d'une semaine extra passée au pays de la Guinness, des farfadets, et des lacs du Connemara... (entre autres !)

Mais comme le dit un vieil adage, "commençons par le commencement" ! Petit flash back, et hop, nous revoilà le 11 mai, en fin de matinée, à Ambillou City, où je finis ma valoche :

Serviette, trousse de toilette, vêtements, appareil photo et chargeur, nourriture "intellectuelle" et nourriture... tout court !
Eh oui, quelques précautions s'imposent... Ignorant totalement les moeurs culinaires des contrées barbaresques vers lesquelles je me dirige, il était impensable de partir sans quelques munitions !

Bon, tout est là... Ready ! Je ferme ma valise à grand peine, et là, première erreur de ma part...
Eh oui, quand on part passer une semaine dans un pays étranger et qu'on souhaite ramener quelques souvenirs, il est préférable de "ménager un espace disponible" avant le départ, et ainsi de fermer sa valise "tout court", et pas "à grand peine"... A savoir on est limite obligé de s'asseoir dessus et on prie Sainte Zippette à chaque instant pour que la fermeture éclair de la valise (que Mamie m'a prêté, et qui n'est donc plus toute jeune...) ne pète pas au moindre choc malencontreux ! Tout le monde ne s'appelle pas Mary Poppins ou Merlin l'Enchanteur...
Enfin bon, la prochaine fois, je le saurai !

En route donc pour PARIS !!! Direction Roissy-Charles de Gaulle, via le TGV, dans lequel je lis le petit briefing sur l'Irlande envoyé par l'agence de voyage. Et là... HORREUR !!! Deuxième erreur de ma part. Ne jamais lire ce genre de document une fois qu'on est dans le TGV, que la valise est bouclée, qu'on ne peut plus faire marche arrière... Le genre de document où c'est écrit en tout petit "Climat: la moyenne des t° durant les mois les plus chauds (juillet et août) varie de 16 à 19 degrés [...] En ce qui concerne les précipitations, n'oubliez pas votre parapluie !" Mort de rire. Bien entendu, j'ai quitté Tours avec pour unique vêtement un "Coupe-vent" (qui comme son nom l'indique n'est pas un coupe-pluie) mais qui, ô joie, porte l'inscription "imperméable" sur son étiquette. Reste à espérer que ce n'est pas juste un coup de marketing...
A noter donc : la prochaine fois, on lit le petit manuel de survie en Irlande AVANT de partir...

La suite du voyage jusqu'à l'aéroport se passe sans encombre...
Là, c'est moi !

Puis vient le moment de l'enregistrement des bagages... Où un petit frisson d'épouvante me parcourt le dos lorsque je dois me mettre tout au bout d'une file d'attente composée de personnes qui ne sont presque plus en droit de lire les albums de Tintin (pour info, on peut lire Tintin de 7 à 77 ans...). Bref. Des vieux ! Ils ne me font pas peur parce qu'ils ont déjà un pied dans la tombe, mais plutôt parce que je n'imaginais pas ce voyage comme une sortie hospice le dimanche après-midi... Enfin bon, tous ces gens partent pour l'Irlande, soit, mais pas forcément avec moi ! Et ne soyons pas mauvaise langue, les voyages forment la jeunesse ! (mais en l'occurence, la rendent-ils ???)

Une fois la valise enregistrée avec le joli sticker de l'aéroport, et mon ultime prière adressée à Sainte Zippette, direction la salle d'embarquement.

Direction Dublin ! Face à ce genre d'écran, on se dit "chouette, mon vol est à l'heure", et en général on a une petite pensée pour les voyageurs en direction de Birmingham, Southampton, ou Munich... Puis la petite pensée devient grosse compassion quand la petite voix dans le micro de l'aéroport marmonne un truc du style "Le vol ... scrouitch scrachhhh ... à destination de Dublin ...  Crrrrr Zouitch ... retard d'une heure et demie... bzzz... à cause de ... Crrr ... Merci de votre compréhension". Y a des jours avec, et y a des jours sans ! alors tant pis, on patiente, on regarde les pubs dans l'aéroport :

Oups, c'est pas tout à fait la bonne photo... Voilà qui est mieux :

Ca donnerait presque envie de boire du café... Enfin bon, une fois qu'on a fait le tour des pubs, on s'installe dans la salle d'embarquement, et on attend patiemment, le nez dans son bouquin, le regard zieutant à gauche et à droite, afin de savoir si par exemple la grosse femme assise en face de moi et qui prend 2 sièges sera à côté de moi dans l'avion. On se demande aussi si les personnes assises à ma gauche qui portent des chaussures de marche de pro, montantes avec maintien de la cheville, semelles en goretex, qui ne craignent ni la pluie / le gel / la neige / la lave, avec lacets incassables et suffisamment longs pour s'en servir de corde de rappel, font partie du voyage... Parce que moi avec mes godasses de ville en nubuck qui prennent l'eau rien que quand je marche dans la rosée du matin, je vais avoir l'air d'un sacré guignol... !

Puis vient le moment tant attendu où nous pouvons enfin embarquer... Le vol s'est bien passé; par chance, je n'étais pas assis à côté de madame Michelin. Arrivé à l'aéroport, je récupère la valise sans problème. Il semblerait que Sainte Zippette m'ait à la bonne ! Par contre, j'ai plus de mal à récupérer la totalité de mes capacités auditives... La dépressurisation - ou quelque soit le nom barbare que l'on donne à ce phénomène - lors de l'atterrissage ne me réussit pas très bien, et je ressens tout à fait ce que certaines personnes non-appareillables vivent au quotidien (que la première personne qui ne sourit pas me jette la première pierre...).

Je suis tout de même soulagé quand je retrouve le groupe et que j'aperçois au milieu des cheveux assaisonnés (poivre et sel...) quelques têtes plus jeunes... Je me dis quand même un petit merde quand je retrouve la paire de chaussures de champion du monde de la marche... Je vais avoir du mal à rivaliser !

Pour finir cette première journée de voyage, direction l'hôtel... A bord de notre super bus, piloté de main de maître par notre chauffeur attitré, Padreg (Patrick en français...)

La suite de mes trépidantes aventures en Irlande... Au prochain épisode !

Bisous à tous, Matt

Comments

[Geo]

Moi j'ai souris... jpeux pas te jetter de caillou dommage.. en tout cas j'ai bien ri en lisant ton ptit article :) enfin petit.. tout est relatif... bisous!!!